Pommier

(Malus X)
Arbre emblématique, le pommier, comme bien des arbres fruitiers d’ailleurs, demande quelques petites attentions pour que sa culture génère une production fruitière intéressante.

ENVIRONNEMENT
Il est impératif que le pommier croisse au plein soleil. L’arbre peut tolérer un peu d’ombre, mais celle-ci aura pour effet de rendre la floraison, donc la production fruitière, moins importante. Ensuite, autant que faire se peut, il est préférable d’éviter les gros vents hivernaux sur les pommiers. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de variétés plus fragiles, plus ou moins rustique, ou encore si l’on habite dans une région subissant des hivers rigoureux. En effet, les rudes vents hivernaux peuvent brûler les boutons floraux, occasionnant la perte de fruits.

SOL                                                                                                              
Le pommier a besoin d’un sol riche et bien drainé. Cela signifie qu’il gagnera à recevoir un apport annuel en compost ou fumier composté, pour s’assurer qu’il ne manque pas d’éléments nutritifs. Aussi, le sol doit pouvoir garder une certaine humidité, sans toutefois retenir l’eau, ce qui nuirait au développement des racines.

MALADIES et RAVAGEURS
Malheureusement, le pommier peut être affecté par plusieurs problèmes sérieux, qui le font pencher du côté des arbres de culture difficile pour certains. Le pommier est cultivé depuis des millénaires et sa génétique s’est appauvrie au fil des croisements et des hybridations, pour lesquels la résistance aux maladies et insectes ne semblait pas prioritaire.

Le trouble le plus fréquent et le plus connu du pommier est la tavelure. Elle est causée par un champignon et se caractérise par des taches brunâtres ou noirâtres sur le feuillage et les fruits. Le pommier peut être affecté au point de perdre la totalité de sa production fruitière.[1]

L’application de bouillie soufrée (bordelaise) peut atténuer considérablement la progression du champignon. Il s’agit d’asperger le branchage au printemps, avant que les bourgeons n’éclatent. La bouillie soufrée est utilisée en culture biologique.

Prenez note qu’il existe maintenant des variétés de pommier résistantes à la tavelure. Parmi celles-ci, on retrouve le collet, le liberty et la jaune transparente. Le pommetier Dolgo est également réputé résistant à la tavelure et donne de petits fruits de qualité.
 
Insectes : Plusieurs insectes peuvent s’attaquer au pommier ou à ses fruits. L’application d’une huile horticole au printemps avant que les bourgeons n’éclatent peut en éliminer plusieurs. Aussi, il existe plusieurs types de pièges à installer dans les arbres qui donnent des résultats satisfaisants.

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Tavelure_du_pommier

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